samedi 20 mars 2021

La science en Islam

Un rare astrolabe réalisée par un astronome marocain Ali bin Ibrahim al-Harar al-Tazi(1327)🇲🇦

L'Oxford Museum of the History of Science(Grande-Bretagne), conserve un astrolabe d'un diamètre de 21,9 cm, fabriqué en laiton à Taza en 1327 qui indique également le nom du fabricant, "Ali bin Ibrahim Al-Harar", le muezzin de Taza.
Ce maître marocain étant nommé muezzin dans la Grande Mosquée de Taza ; il doit avoir reçu une solide formation scientifique, religieuse et jurisprudentielle sans oublier les sciences mentales, dont la première est la science du timing pour connaître les heures de prière en raison de la nature de sa mission. Il a plutôt transcendé les sciences de l'arithmétique, de l'algèbre et de l'astronomie au moins, comme l'atteste cet incroyable astrolabe par sa maîtrise de celui-ci, s'il n'avait aucune connaissance de la chimie et des propriétés des minéraux pour créer lui-même un instrument astronomique unique...🇲🇦

  Rhazès, d’Avicenne et d’Averrhoes, furent pendant plusieurs siècles la base de l’enseignement en Europe

La langue espagnole n’a pu à son tour nous transmettre qu’en les défigurant les noms de Rhazès, d’Avicenne et d’Averrhoës. Un mot seulement sur chacun de ces trois savants qui professèrent avec tant d’éclat la philosophie et la médecine, et dont les œuvres traduites en latin furent pendant plusieurs siècles la base de l’enseignement en Europe. Rhazès, dont le véritable nom est : Mohammed Abou Beker Ibn Zakaria (dit Errazi, du nom de son pays natal) est le premier qui a écrit une monographie des maladies éruptives (rougeole, scarlatine, variole) et en a indiqué le traitement méthodique. C’est du sixième siècle que date l’apparition de la variole inconnue des anciens : sa découverte et sa première description appartient de droit aux médecins arabes. 

Des origines des universités en Europe 

Avicenne, Abou Ibn Sina, médecin et philosophe de Cordoue, fit connaître les œuvres d’Aristote, et composa ses traités de logique et de métaphysique. Ses kanoun ou préceptes de médecine furent adoptés pendant longtemps comme le guide le plus sûr des étudiants. Enfin, Averrhoés, ou mieux Ibn Rochd, commentateur des kanoun d’Avicenne, traduisit en arabe et les œuvres; la version latine de ce travail fut longtemps la seule en usage dans les écoles du moyen-âge.

 

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