mardi 17 octobre 2017

lundi 16 octobre 2017

Hajj 2017 : quels sont les pays d'Europe qui envoient le plus de pèlerins à La Mecque ?

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les pays d'Afrique qui envoient le plus de pèlerins à La Mecque ?

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Les pays d’Afrique et le nombre de hadj envoyé !

Kenya : un prêtre embrasse l’islam et transforme son église en mosquée

Dans un Kenya composé d’une mosaïque de religions où prédomine le christianisme, la conversion à l’islam du prêtre Charles Ukvani, dont l’intérêt pour l’éthique et les enseignements islamiques n’a cessé de croître au fur et à mesure de son cheminement intime sur la passerelle interreligieuse qu’il a lui-même contribué à bâtir, est un fait suffisamment rare pour être souligné.
Allah, l’Omniscient, guide vers sa Lumière qui Il veut, à l’image de cet homme de foi chrétien, vivant au cœur d’une société kenyane où 11% de la population se prosterne devant le Très-Haut, qui a répondu à son appel irrépressible au point de transformer son église en mosquée.
« Au cours de mes nombreux voyages dans différentes villes du pays, j’ai eu l’opportunité d’étudier en profondeur le mode de vie des chrétiens et des musulmans. Au début, la pudeur vestimentaire des musulmans a éveillé mon intérêt pour l’islam. Cet intérêt n’a fait que grandir à travers les discussions très enrichissantes que j’ai eues avec des dignitaires religieux musulmans », a-t-il expliqué lors d’une récente interview.
 Embrasser l’islam s’est finalement imposé à Charles Ukvani comme une évidence, et le 26 septembre dernier, celui qui, il y a peu encore, célébrait la messe chaque jour que Dieu fait, a prononcé la Shahada avec 23 de ses paroissiens, tous unis par une profonde communion de pensée et de coeur.
« Actuellement, la mosquée que je dirige compte 63 membres », se réjouit ce prêtre dans une vie antérieure, qui psalmodie désormais les versets du Coran d’une belle voix grave, avec une émotion à chaque fois renouvelée.

mercredi 4 octobre 2017

C’est l’histoire de James Meredith, premier étudiant noir

Résultat de recherche d'images pour "James Meredith,"à avoir été “admis” à l’université du Mississippi, qui permettra à la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis de faire un grand bond en avant. C’est aussi l’histoire de Paul Guihard, un journaliste blanc, qui mourra pour avoir couvert l’évènement.
Le 30 septembre 1962, des émeutes éclatent à l’université du Mississippi : les manifestants s’opposent à l’admission de James Meredith, premier étudiant noir de l’établissement. Jusque-là, jamais un Noir n’avait franchi la longue allée ombragée qui mène à l’université du Mississippi, à moins d’être jardinier ou employé au nettoyage de la célèbre institution.
Ce jour-là, James Meredith passe l’infranchissable frontière, malgré les 3 000 personnes qui s’étaient massées à l’appel du White Citizens Council (sorte de Ku Klux Klan de la haute société), dont le message était simple : « Prenez les armes pour défendre le statu quo d’une Amérique blanche contre le péril que représente la décision de l’université ».
 Rameutés par les ségrégationnistes les plus farouches, des émeutiers, souvent armés, se regroupent autour de l’université. Les émeutes éclatent.
Plusieurs agents fédéraux escortent l’étudiant, sur ordre de John Fitzgerald Kennedy. Environ 16 000 policiers et militaires se déploient à Oxford, ville siège de l’université du Mississippi, durant les trois jours que dureront les émeutes.
Résultat de recherche d'images pour "James Meredith,"Paul Guihard, âgé d’à peine trente ans, reporter au bureau de l’Agence France-Presse à New York, est envoyé couvrir ces émeutes consécutives à la décision de la cour de justice fédérale, validant la candidature de l’étudiant noir américain. Il embarque sur un vol New York-Jackson, à bord duquel une hôtesse pleine d’aplomb lui demande s’il va couvrir “le truc nègre”.
 Abattu dans le dos sur le campus, quasiment à bout portant, il fut le seul journaliste tué durant les violences qui ont émaillé le mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis. L’enquête a été close, sans aucun élément indiquant l’identité ou les motivations du tireur, et n’a jamais été rouverte. Dans sa dernière dépêche, écrite le jour même, il avait écrit : « La Guerre civile américaine ne s’est jamais vraiment terminée ».
James Meredith voulait être un étudiant comme les autres, Paul Guihard un bon reporter. La haine raciale, mais aussi leur courage, les a fait entrer dans l’Histoire.
Dans l’Amérique d’aujourd’hui, on ne parle plus de ségrégation, mais racisme et couverture médiatique sont des problèmes qui perdurent. La dernière dépêche de Paul Guihard semble, malheureusement, toujours d’actualité.Hayet Bouzalmad - 2016 Oumma