L’Arabie saoudite offre l’image d’un pays musulman ultraconservateur
mais les fêtes privées des puissants dans la ville portuaire de Djeddah
peuvent s’accompagner de drogue, de sexe et d’alcool, selon les mémos
Wikileaks, disponible dans leur site web. Les fêtes se déroulent dans
des maisons privées et les jeunes Saoudiens ne se privent de rien.La vie
nocturne de la jeune élite de Djeddah est palpitante. La gamme
entière des tentations et des vices est disponible – alcool, drogue et
sexe – mais strictement derrière des portes closes. Cette liberté n’est
rendue possible que parce que la police religieuse évite les fêtes qui
se tiennent en présence ou sous le haut patronage des membres de la
famille royale ou des cercles qui lui sont proches. Il existe 10 000
princes en Arabie Saoudite et que les princes saoudiens ont pour
habitude de recruter leurs gardes du corps au Nigeria ou dans d’autres
pays africains.
Il est très fréquent que ces gardes du corps, appelés « khawi », dérivé
du mot « akh », grandissent avec les princes ce qui renforcent leur
fidélité et loyauté. Un Saoudien a révélé à ce câble à scandale que les
riches de la ville invitent des princes pour garder au loin la police
religieuse qui veille au respect de la charia, la loi islamique. Le prix
exorbitant de l’alcool de contrebande – une bouteille de vodka Smirnoff
pouvant coûter l’équivalent de 400 dollars – fait que l’on remplit les
bouteilles d’un alcool fabriqué localement, appelé Sadiqi.
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