lundi 14 octobre 2019

La tactique des péres blancs

 Après 1830, deux évêques, Mgr Dupuch (1838-1845) et Mgr Pavy (1845-1866), se succèdent à la direction de l’organisation de la nouvelle église africaine. On trouve alors dix communautés religieuses, quatre masculines: les Lazaristes, les Jésuites, les Trappistes et les Frères des 
Mahfoud Mahtout et François Gaudin écoles chrétiennes et six féminines: les Sœurs de Saint-Vincent de Paul, du Sacré Cœur, de la Doctrine chrétienne, du Bon-Pasteur, de la Trinité de Valence et du Bon Secours de Troyes.
 Au sein de cet ensemble, les Jésuites − peu appréciés sur le continent où se développent les idées anticléricales − jouent un rôle déterminant. Installés dès 1840 à Alger, puis à Ben Aknoun et à Boufarik, ils fondent des orphelinats, et s’établissent ensuite en Kabylie où ils développent une dépendence avec les indigènes et leurs chefs traditionnels. Telle est la situation lors de l’arrivée, en 1867, d’un troisième évêque dont l’œuvre sera marquante, le cardinal Lavige
L’arrivée de Lavigerie en Algérie marque une autre étape dans l’action missionnaire en Afrique. En 1868, il crée la Société des Missionnaires d’Afrique (ou Pères Blancs) et, en 1869, l’institut des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique (ou Sœurs Blanche). Afin de favoriser les contacts avec les autochtones , d’attirer leur confiance et les rendre dépandant , le cardinal Lavigerie impose rapidement aux nouveaux missionnaires une triple exigence: 1. parler la langue des indigènes; 2. manger leur nourriture; 3. porter leur habit.

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