Produit par la société Barajoun Entertainment basée à Dubaï,
« Bilal », le premier film d’animation, grand spectacle, réalisé par des
artistes saoudiens poursuit sa belle aventure dans les salles obscures
et, deux ans après sa sortie très remarquée, notamment à Cannes,
s’apprête à débarquer aux Etats-Unis, le 2 février prochain.
Puisant
son inspiration dans le fabuleux destin de Bilal Ibn Rabah, plus connu
sous le nom de Bilal Al-Habashi, l’esclave éthiopien passé à la
postérité en tant que proche compagnon du Prophète Muhammad
(saws) et premier muezzin de l’histoire, ce grand film d’aventures met
en scène un jeune héros, vertueux et valeureux, aux prises avec les
tumultes d’une époque lointaine dont il finira par triompher, en se
libérant de ses chaînes.
« Il y a mille ans, un jeune garçon, qui
caressait le rêve de devenir un grand guerrier, a été enlevé avec sa
sœur et emmené dans un pays loin de chez lui. Jeté dans un monde où la
cupidité et l’injustice régnaient en maîtres, Bilal a puisé en lui la
force et le courage d’élever la voix et d’appeler au changement. Cette
histoire est celle d’un homme d’exception dont le souvenir impérissable a
traversé les siècles », tel est le synopsis couché sur le papier par
Ayman Tariq Jamal il y a huit ans de cela, avant de s’animer sur grand
écran grâce à une équipe composée de 250 artistes arabes de talent.
Véritable Superman des temps immémoriaux, le « Bilal » imaginé, conçu
et réalisé par le Saoudien Aymal Tariq Jamal avec une grande rigueur
historique a bénéficié des précieux avis et conseils de 11 chercheurs
émérites, chaque personnage ayant été modélisé à partir des descriptions
précises mises en exergue dans des ouvrages de référence.
Le
public américain se laissera-t-il à son tour emporter par le souffle
épique du film d’animation « Bilal » ? Réponse dans moins d’un mois,
devant les salles de cinéma de l’autre côté de l’Atlantique…
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