Décidément rien ne peut arrêter l’intense créativité qui s’est
emparée du monde musulman, entre émancipation et innovation, les femmes
ont décidé d’aller de l’avant.
Après la marocaine Latifa El Ouadrhiri qui a trouvé le moyen de mesurer la distribution de la pression à l’intérieur du proton, c’est au tour d’une saoudienne de briller par son ingéniosité.
La jeune Tala Aboulnaga, âgée d’à peine 14 ans a inventé une écriture destinée aux malvoyants.
Rien de surprenant direz-vous, puisque cela existe déjà ! Sauf qu’au
lieu d’utiliser le braille, Tala a eu l’idée d’adopter à sa place, des
symboles géométriques. L’avantage de ce nouveau système est qu’il prend
beaucoup moins de place comparé aux épais livres de braille.
C’est après avoir fréquenté une amie malvoyante qui avait du mal à lire
en braille, que la jeune fille originaire de Dahrhan en Arabie saoudite
s’est rendu compte de la complexité de cette pratique pour les
malvoyants. Impressionnée par la taille des livres de braille arabe,
elle a imaginé une écriture simplifiée pour la lecture de l’Arabe.
Elle a expliqué que l’idée est basée sur l’utilisation de formes
géométriques pour désigner les 28 lettres arabes divisées en trois
groupes de base. Chaque groupe a des marques spécifiques « tashkeel »
pour servir les aveugles et les malvoyants à lire les mots arabes.
Une invention qui lui a valu le prix Intel International sciences and engineering Fair (ISEF) 2018 à Pittsburgh aux Etats-Unis.
Cette foire internationale regroupe chaque année plus de 7 millions d’élèves du monde entier qui espèrent décrocher un prix. Elle est la plus grande compétition scientifique pré-universitaire au monde. Durant une semaine, plus de 1.700 lauréats des compétitions locales, régionales, nationales et internationales sont invités à participer à cette célébration consacrée aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématique
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