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Sur l'estrade, face à environ 200 personnes, le président de l'association, Saidou Diallo, en détaille l'esprit. «L'institut que nous souhaitons construire est un lieu de respect, de liberté, d'égalité et de fraternité. Ce n'est pas un édifice pour une seule partie de la population mais pour tous. Ce projet est avant tout culturel, le cultuel vient en second». Et les membres de l'association ont vu les choses en grand: un bâtiment de 900 m² avec notamment deux salles de prière, un centre culturel pour des conférences et expositions, un jardin, une salle informatique, des salles de cours pour y apprendre l'anglais, l'espagnol, l'arabe et le mandarin, et même un salon de thé. À cela s'ajoutent d'autres pièces dont une de 130m² à disposition d'associations: «Nous prêterons gratuitement ce local à l'EFS (l'Établissement français du sang, NDLR) ou encore au Secours catholique s'ils en manifestent le besoin. Ce lieu est ouvert à tous, ajoute Brahim Elabdi, porte parole de l'association. Nous voulons que cet endroit ne soit pas réservé qu'aux musulmans. On veut de la mixité religieuse et culturelle.»Autour d'un buffet et d'un «thé de l'amitié», les responsables de l'association annoncent que la prochaine réunion de travail prendra en compte les interrogations et les craintes évoquées.